FAQ AMInvoicing : Règles de codification des données

Airport Manager offre aux différents aéroports une mutualisation des données communes que sont :

• Les pays
• Les aéroports
• Les fiches clients
• Les types d'aéronefs
• Le registre des immatriculations des aéronefs

Il est alors important d'utiliser les mêmes règles de codification.

La codification utilisée est celle des bigrammes définis par l'OACI. Quelques exemples de pays européens :

Les aéroports sont identifiés par un code OACI à 4 caractères. Les 2 premiers caractères correspondent au code pays. Les aéroports ayant ou ayant eu une activité commerciale ont un 2ème code à 3 caractères défini par IATA.

Exemple :

LA codification des fiches clients revêt une importance particulière dans la mesure où les fiches créées par un aéroport peuvent être utilisées par un autre aéroport. Il est important d'utiliser la même règle de codification afin de permettre la mutualisation des informations entre les différents aéroports.

Un code client est composé de :

• un préfixe sur 3 caractères éventuellement
• 4 caractères indiquant son emplacement OACI ou son identifiant
• Un N° d'ordre allant de 01 à 99 terminera les codes clients ayant les préfixes ACB, EPI, PVF, PVE

Chaque compagnie aérienne est identifiée par 1 code de 3 caractères alphanumériques appelé “trigramme”. Les fiches clients de ces compagnies aériennes seront codifiées avec ce trigramme dont voici quelques exemples :

Les militaires sont répartis en 5 corps d'armée qui sont identifiés à l'aide des trigrammes suivants :

En règle générale, les aéronefs militaires ne communiquent pas ou n'ont pas d'immatriculation. Ils utilisent uniquement des indicatifs de vol comme par exemple : MUSTANG24

Nous déconseillons d'utiliser cet indicatif car il peut très bien venir un jour avec un C160 sous l'indicatif MUSTANG24 et revenir 2 semaines plus tard avec le même indicatif MUSTANG24 mais cette fois-ci avec un C130.

Aussi, nous conseillons de créer l'immatriculation des aéronefs en utilisant la méthode suivante :

IMMAT = XXXYYY

Où :

XXX = Code du corps d'armée

YYY = Type d'aéronef code OACI

Exemple :

• Pour un AS55 des Forces Aériennes Françaises : IMMAT = FAFAS55
• Pour un C160 de l'Armée de Terre ou ALAT (FMY) : IMMAT = FMYC160

La facturation des militaires repose sur une procédure spécifique qui est la suivante :

1. Impression des “Modèles A” qui sont des relevés de mouvements aériens d'aéronefs militaires. Il y a un relevé “Modèle A” par corps d'armée.
2. Calcul et impression des “Modèles B” qui mentionnent les prix des différentes redevances de ces mouvements militaires. Il y aussi un relevé par corps d'armée.
3. Calcul et impression d'un seul “Modèle C” qui est la facture adressée au Commandant de Région. Cette facture regroupe les “Modèles B” de tous les corps d'armée.

La facture Modèle C est envoyée à une seule adresse dont la fiche client est codifiée “MIF”.

Lors de la facturation au comptant, les agents en charge de cette opération n'ont pas toujours les moyens ou le droit de créer des nouveaux clients. Ils peuvent utiliser l'un des 4 codes clients suivants :

Les types d'aéronefs sont identifiés par un code OACI composé de 3 à 4 caractères alphanumériques. La liste fournie avec Airport Manager contient plus de 1700 types codifiés.

Voici quelques codes OACI fréquemment utilisés :

Dans Airport Manager, les immatriculations des aéronefs sont enregistrés sans espace, ni tiret, ni autres caractères de ponctuation. Une fiche aéronef doit contenir au minimum les informations suivantes :

• IMA : Immatriculation
• TPA : Type d'aéronefs
• MTOW : Masse Maximale au décollage (Maximum Take Off Weight) - Exprimé en tonnes
• CLI : code client de l'exploitant

A ces informations minimales s'ajoutent les renseignements suivants :

• Nombre de sièges offerts (sièges passagers)
• Type de propulsion (moteur à pistions, turbopropulseur, réacteurs, etc.)
• Nombre de moteurs
• Catégorie de turbulence

Exemple :